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Tailleur de pierre émigré d’Italie vers les Etats-Unis, Samuele Sebastiani a commencé à gagner de l’argent dans des carrières de pierres qui entouraient Sonoma et d’où l’on extrayait les pavés destinés à la ville de San Francisco toute proche. Pendant son travail, Sebastiani remarqua que, comme dans son pays d’origine, ces collines recelaient un énorme potentiel. Au bout de neuf ans, il avait mis suffisamment d’argent de côté pour acheter un lopin de terre à Sonoma County. Pour quoi faire ? Pour cultiver de la vigne et fonder sa propre cave viticole. En très peu de temps, Sebastiani commença à fournir son vin à ses amis et aux restaurants de San Francisco et des alentours.
Avec le début de la prohibition en 1919, certains viticulteurs de Californie arrachèrent leurs pieds de vigne pour planter des arbres fruitiers. Ceux qu’on prenait pour des idiots ignorèrent le problème et se préparèrent comme chaque année à la récolte 1920. Ce qui dans un premier temps fut considéré comme totalement fou, s’avéra un véritable coup de chance ; le prix des raisins et du jus de raisin californien explosa en raison de l’énorme demande. Une lacune dans le Volstead Act, la loi qui réglementait la prohibition, autorisait la fabrication du vin pour un usage domestique. Peu de temps après, dans la moindre petite parcelle de terre californienne, on replanta à nouveau de la vigne – bien sûr uniquement pour un usage personnel !
Dans le même temps, le Volstead Act ne voulait pas contredire l’église et la profession médicale, et il était donc autorisé de fabriquer du vin de messe et du vin à usage médical. La différence entre les deux était uniquement l’étiquette sur la bouteille. C’est ainsi qu’en peu temps un intense commerce de vin vit le jour dans les pharmacies et autour des autorités religieuses – bien sûr uniquement pour le traitement des maladies et pour les rituels religieux. Ce commerce de vin tout à fait légal constitua une véritable manne providentielle pour certains producteurs. C’est ainsi qu’après l’abolition de la prohibition la Californie devint l’une des plus grandes régions viticoles.
La plupart des caves de Sonoma passèrent rapidement à la production de jus de raisin élémentaire et hautement rémunératrice. Samuele Sebastiani fut le seul qui continua à produire du vin uniquement pour le marché légal à destination des églises et des médecins. C’était une sage décision car pendant les 14 ans de la prohibition, il put approfondir ses connaissances en viticulture et agrandir encore son domaine viticole.
Pendant la prohibition, l’ensemble de la consommation d’alcool chuta d’environ 30% aux USA. Mais c’est finalement le krach boursier de 1929 et la grande dépression qui suivit qui réussit ce à quoi une loi n’était jamais parvenue : la consommation d’alcool, y compris celle du vin de messe et du vin médical s’effondra complètement. Pour réussir à surmonter cette période, Sebastiani commença à cultiver des pêches, des poires et des nectarines pour en faire des fruits en conserve.
Basée sur ces piliers, après le décès de Samuele l’entreprise est restée dans la famille jusqu’en 2008. Cette année-là, la quatrième génération décida de vendre le domaine viticole à la Foley Family Wines. Malgré tout, le vin restait dans les veines des héritiers et c’est ainsi qu’en 2010, deux Sebastiani, Mia et August, frère et soeur, fondèrent une nouvelle entreprise vinicole : « The Other Guys ». Auparavant, Grappa et Brandy faisaient déjà partie du catalogue et c’est la raison pour laquelle ils fondèrent également une branche spiritueux. Le nom ne devait absolument rien avoir à faire avec Sebastiani et c’est ainsi qu’on lui donna le nom de « 35 Maple Street », qui est l’adresse de la société à Sonoma. L’objectif était de créer et de commercialiser avec les meilleurs producteurs de la branche de nouveaux spiritueux artisanaux et uniques.
Les produits de 35 Maple Street
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